Shaykh Hammad Ibn Nâssir Ibn Mou’ammar -qu’Allah lui fasse miséricorde- dit :
« Nous disons donc que ceux qui sont morts avant l’apparition de cet appel islamique, alors que leur état apparent était le polythéisme (shirk), nous ne les exposons pas, nous ne jugeons pas de leur mécréance, ni de leur islam, mais nous disons plutôt : Celui à qui est parvenue cette da’wa mouhammédienne, qui s’y est soumis, qui a unifié Allah et l’a adoré Seul sans associé, qui s’est conformé aux rites islamiques, qui a mis en pratique les ordres d’Allah et s’est écarté de ce qu’Il a interdit, celui-ci fait donc partie des musulmans promis au paradis, à toute époque et en tout lieu.
Quant à celui qui était dans la situation des gens de l’époque préislamique, ne connaissant pas l’unicité avec laquelle Allah a envoyé son Messager afin qu’il y appelle, ni le polythéisme pour lequel il a envoyé son Messager afin de l’interdire et de combattre pour cela, alors nous ne disons pas de celui-ci qu’il est musulman à cause de son ignorance, mais plutôt, celui dont l’apparence est le polythéisme, alors son apparence est la mécréance, nous ne demandons donc pas le pardon pour lui, ni ne donnons d’aumône pour lui, et nous remettons son sort à Allah qui connait les secrets et ce que cachent les poitrines. »
(Source : Ad-Dourar as-Saniyyah volume 11, pages 75-76)
Arabe :
قال الشيخ حمد بن ناصر بن معمر رحمه الله تعالى
فنقول: إن هؤلاء الذين ماتوا قبل ظهور هذه الدعوة الإسلامية، وظاهر حالهم الشرك، لا نتعرض لهم، ولا نحكم بكفرهم ولا بإسلامهم؛ بل نقول: من بلغته هذه الدعوة المحمدية، وانقاد لها، ووحد الله، وعبده وحده لا شريك له، والتزم شرائع الإسلام، وعمل بما أمره الله به، وتجنب ما نهاه عنه، فهذا من المسلمين الموعودين بالجنة، في كل زمان وفي كل مكان.
وأما من كانت اله حال أهل الجاهلية، لا يعرف التوحيد الذي بعث الله رسوله يدعو إليه، ولا الشرك الذي بعث الله رسوله ينهى عنه، ويقاتل عليه، فهذا لا يقال إنه مسلم لجهله؛ بل من كان ظاهر عمله الشرك بالله، فظاهره الكفر، فلا يستغفر له ولا يتصدق عنه، ونكل حاله إلى الله الذي يبلو السرائر، ويعلم ما تخفي الصدور
الدرر السنية في الأجوبة النجدية ج 11 ص 75-76
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